...[Pv Déléas]

Déchiré de haillons noires, l’obscure pâlit, devant la lueur de ses ténèbres . La nuit soufflait un doux râle morbide, dans les sables ardents de korriban tandis que courbé, l’ombre s’avançait vers un édifice ensablé, tombeau fictif en l’honneur de lui-même. Ses yeux sec, et entouré de brûlures semblait déshabiller le tombeau du regard, de haut en bas, il tremblait. Prit de nostalgie, face à sa toute puissance, l’homme sombre, cherchant réconfort dans le miasme de son passé, s’était rendu, sans trop savoir comment, aux charmilles déserte , korriban, du coté obscure. La bête masquée, fit quelque pas vers son tombeau d’éléction, et en toucha une paroi. L’édifice, cerclé de runes siths gravées dans un granite jaunâtre et poussiéreux semblait tenir ferme et debout grâce à quelques mystérieuses forces, comme un vieux soulard plein d’alccol. Visiblement son renom, avait donné tant d’aplomb aux membres de l’obédience, que malgré les sables du temps et de la planète, on l’honora d’un si beau cercueil. Les secondes défilèrent, et étouffé par la nuit, tremblant d’une jouissance obscure, l’homme frappa du poing, comme on frappe un ami, le tombeau. Il s’en éloigna, prit par de fausse conviction, et s’arreta net, troublé par un petit être qui respirait par la force. Tournant la tête, on put voir son masque cracher quelques lumière reflet d’une lune morne et fatigué. À quelques pas du tombeau, poussait une fleur délicate. Elle avait poussait, forte et fière, dans un climat terrible et sans pitié. Nihilus s’en approcha, captivé par les reflets qui jonché ses pétales argentés. Accroupit, respirant par les trous de son masque, le parfum qui chantait loin du vent.
Comme prit par les lieux, le temps, et la rage qui hurlait et lacerait ses entrailles, il dit, dans sa langue  natale, le sith, « qui es-tu. ». Quelques secondes passèrent dans l’immobilité de son regard. Et aucune réponse, à part celle du vent, ne vint à ses oreilles.  « Moi qui suis-je? ». Il se releva, et comme une complainte, une poésie lyrique déclamée, bercé par les vents s’effritant dans le sable emboulé,il déclama, toujours en sith,
« Je suis un condamné, dont le sabre Braisé
ne brûle que de haine, de toute l’humanité.
Je suis un enchaîné, prisonnier de l’obscure,
qui apprends à ses fils, l’orgueil des brûlures,
Qui doucement lacère, ce qui fut vérité,
Et mâchouille l’esprit, des folles roses fanées »
Probablement prit dans son propre romantisme, les mots pouvaient s’entendre. Et Cela ne comptait point, pour cet esprit troublé, qui cherchait désespérément le but de sa nouvelle vie. L’obscure, et la mort l’avait relâché, était-ce une nouvelle chance, avait-il un but tracé? Le coté obscur, ne devait être puissant que dans une part de son esprit, sa puissance, avait été quadrillé par son doute, et ses troubles. En effet, cette renaissance, plus que miraculeuse, avait tout pour être, l’objet de son épouvante. Il tendit la main, vers le sol, se courbant doucement, approchant rondement du courageux végétal. Et celui-ci, vit sa tige s’amoindrir, mincir instantanément, bientôt, elle se courba, et vit ses feuilles s’incurvaient sur elles-mêmes. Et la fleur, brunit, à en noircir. Ce spectacle monstrueux, affranchit de la volonté du mort, le chamboula. Et il se relav silencieusement, regardant, la macabre scénette.